Témoignage exclusif dans le RTLinfo 19h de ce dimanche. Nous avons pu rencontrer le directeur des unités spéciales de la police fédérale, Roland Pacolet. C’est lui qui dirigeait les opérations vendredi, à Molenbeek. Selon Roland Pacolet, quand il a été arrêté, Salah Abdeslam avait peut-être l’attitude d’un homme qui voulait mourir en martyr?
Salah Abdeslam a-t-il voulu se suicider ? C’est une hypothèse évoquée par le patron des unités spéciales d’intervention de la police fédérale, Roland Pacolet. Vendredi à Molenbeek. Les unités spéciales sont devant l’immeuble où se trouve l’ennemi public numéro un, Salah Abdeslam. Les forces de l’ordre demandent à plusieurs reprises aux habitants de sortir. Personne n’obtempère. Roland Pacolet, directeur des unités spéciales de la police fédéral, détaille la suite des événements au micro d’Emmanuel Dupond (RTL-TVi): "Finalement, une personne est arrivée en ne suivant pas nos injonctions. Nous avons dû faire usage de la contrainte. On a tiré. On a ouvert le feu en direction des jambes dans le but de le stopper."
"Quelles idées a-t-il derrière la tête?"
Après une fouille, les unités spéciales se rendent compte qu’Abdeslam Salah n’est pas armé lors de son arrestation. Une hypothèse émerge: a-t-il voulu se suicider ? "Quand quelqu’un sort en courant en direction des policiers, il faut se poser les questions: 'quelles idées a-t-il derrière la tête ? Qu’est-ce qu’il va faire ?' Soit il souhaite se faire tuer par les policiers, soit il souhaite se faire exploser près des policiers. Ce sont des hypothèses", ajoute Roland Pacolet au micro du RTLinfo 19 heures.
Roland Pacolet conclut: "Notre mission est toujours de capturer les personnes vivantes afin de permettre aux enquêteurs de faire leur travail et de poser les questions."
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