Mauvaise nouvelle si vous devez prendre l'avion ce jeudi via un aéroport belge. La situation est incertaine et personne ne sait vraiment ce qu'il va se passer dans les tours de contrôle aujourd'hui. Le conflit chez les contrôleurs aériens de Skeyes est, en effet, loin d'être terminé.
Hier soir, la direction annonçait un pré-accord qui semble être loin de faire l'unanimité chez les syndicats. Voici ce que prévoyait le texte, détaillé, point par point, par Alain Kniebs, le porte-parole de chez Skeyes: "Lors des discussions entre la direction et les syndicats de Skeyes, un pré-accord a été convenu sur les points suivants: premièrement, sur l'accord social qui était intervenu vendredi dernier sur les commissions paritaires, qu'il soit respecté. Deuxièmement, sur les actions syndicales, qu'elles soient arrêtées et troisièmement, il y avait encore un point qui portait à discussion: les shifts de nuit et savoir si elles comptent pour un jour de travail ou deux. Nous proposons qu'un conciliateur soit désigné à propos de cette question pour la résoudre. Il appartient maintenant aux syndicats de confirmer ce pré-accord. Skeyes espère que les syndicats y répondent de manière positive pour retrouver un service normal le plus vite possible."
Mais, coup de tonnerre, quelques temps plus tard... Le SLFP dément la conclusion d'un pré-accord. Le syndicat indique, que les actions vont se poursuivre et réclame la nomination d'un médiateur par le ministre de l'Economie, Kris Peeters.
Pourquoi la discussion sur les shifts de nuit coince-t-elle?
Quand un contrôleur aérien travaille de nuit, il termine à 7h, se repose et bénéficie d'un jour de congé le lendemain. La direction souhaite supprimer ce jour de congé. Ce qui signifie une charge de travail supplémentaire pour les collaborateurs.
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