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Trente mois de prison requis pour la séquestration et des coups sur sa compagne

 
 

Le parquet a requis vendredi devant le tribunal correctionnel de Verviers une peine de 30 mois de prison à l'encontre d'un quadragénaire, qui comparaissait détenu. Il est suspecté de séquestration et de coups et blessures sur sa compagne, enceinte au moment des faits.

Le dossier a été ouvert le 8 juillet 2024, après que la victime a déposé plainte. Présentant des traces sur tout le corps, elle a déclaré avoir été séquestrée et frappée durant toute la nuit du 7 au 8 juillet.

Les voisins ont attesté de ces faits. Ils ont expliqué avoir vu le prévenu tirer la victime par le t-shirt, alors qu'elle s'agrippait à un banc, pour la faire entrer dans la maison. Ils ont ajouté avoir entendu des cris durant toute la nuit.

La fille du prévenu, âgée de 7 ans, a confirmé cette information lors de son audition, indiquant que son père avait frappé sa compagne toute la nuit.

Le ministère public a souligné l'important casier judiciaire du prévenu, déjà condamné à 11 reprises, notamment pour des violences.

Au vu de la situation, d'une peine de travail non exécutée et de deux révocations de sursis, la substitute du procureur a réclamé une peine de 30 mois de prison ferme.

La défense a, elle, plaidé en faveur d'un sursis probatoire.

Le tribunal rendra son jugement le 18 octobre.


 

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