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Un homme enlevé à Gilly séquestré dans une cave 24 heures, les Hell's Angels soupçonnés

 
 

Un homme a été enlevé ce week-end à Gilly dans la région de Charleroi. Il a été détenu pendant 24h dans une cave par des motards des Hell's Angels. Il a finalement été sauvé par la police. Cinq personnes ont été placées sous mandat d'arrêt.

À Wasmes, dans le Borinage, un homme se prénommant Adrien a été séquestré après avoir été enlevé dans une habitation de Gilly.  Il a été attaché sur une chaise avec les mains colsonnées et les pieds liés avec du scotch. D'après une source policière, c'est son frère qui a donné l'alerte. Il a été retrouvé grâce au bornage de son téléphone. Des membres du groupe de motards Hell's Angels sont soupçonnés d'avoir commis les faits. "Il y a six personnes qui ont été arrêtés samedi et cinq ont été placées sous mandat d'arrêt par le juge d'instruction dans la journée de samedi et la journée de dimanche", explique Pierre-Alexandre Napoli, l'avocat de l'un des suspects. "Les auditions se sont poursuivies jusque dimanche dans la soirée. Ces personnes avaient initialement été entendues par les services de police samedi, quand on a retrouvé la victime."

Des pratiques fréquentes chez les Hell's Angels

Lors de son enlèvement vendredi, la victime a également été frappée à la tête par un marteau et un taser a été utilisé. C'est un différend lié à un trafic de stupéfiants qui serait à l'origine de la séquestration. Des pratiques fréquentes chez les Hells Angels. "Il y a un code qui existe", indique Thomas Puccini, avocat pénaliste. "Une charte est signée par les membres. Ils sont adhérents et lorsqu'ils ne respectent pas cette charte, des mesures de rétorsion sont appliquées. Elles peuvent aller d'une simple amende financière, de certains coûts, d'une séquestration,..."

Certains suspects nient les faits

D'après les premiers éléments, six personnes se trouvaient dans l'habitation au moment de la séquestration. Certains suspects nient les faits comme le client de Pierre-Alexandre Napoli: "Il a la nationalité néerlandaise et il habite à la frontière des Pays-Bas. Il se trouvait sur place pour une réunion du club de moto. La raison de son arrestation sera évidemment contestée devant la Chambre du Conseil demain."

Cette Chambre du Conseil décidera du maintien ou non de la détention préventive des suspects.


 

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