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Une caviste belge gagne son procès en appel à Paris après des injures à caractère sexiste

 
 

Une caviste belge et chroniqueuse qui avait déposé plainte contre un Français pour des propos à caractère sexiste sur les réseaux sociaux a obtenu gain de cause devant la cour d'appel de Paris. Le prévenu a été condamné à une amende et à des dédommagements envers la victime ainsi qu'à l'obligation de supprimer sa publication.

Sandrine Goeyvaerts est caviste à Saint-Georges-sur-Meuse et chroniqueuse. Ses activités de journaliste l'ont amenée à rédiger divers articles sur les réseaux sociaux. Mme Goeyvaerts avait en novembre 2020 critiqué une caricature parue dans le magazine de vins "En magnum" qu'elle jugeait sexiste et qu'elle estimait viser une représentante en vin, facilement identifiable.

Des propos qui avaient provoqué nombre de réactions, dont celle injurieuse du blogueur cité à comparaître. Celui-ci avait publié, sur son compte Facebook public et donc accessible à tous, une photo privée de la plaignante en maillot de bain. Le commentaire en légende évoquait une "mégère belge" et une "poissarde", entre autres. De multiples commentaires, notamment sur le physique de Mme Goeyvaerts, ont été publiés sous le post.

Selon la plainte déposée, la publication et l'usage sans son consentement d'une photo privée ont profondément marqué et blessé Sandrine Goeyvaerts et lui ont porté un grave préjudice moral.

Dans une décision rendue le 18 septembre dernier, la cour d'appel de Paris a confirmé la condamnation prononcée en première instance. Le prévenu a été condamné à une amende de 1.000 euros avec sursis. Il a aussi été condamné à des dommages et intérêts pour un montant de 4.000 euros et à des frais de procédure pour un montant porté à 3.000 euros.

Cette nouvelle décision ajoute une plus-value, avec l'ordre intimé au prévenu de supprimer sa publication dans un délai de 15 jours et sous astreinte de 50 euros par jour de retard.


 

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