Xavier B., reconnaît avoir blessé Fanny Appes avec un objet coupant. C'est la première fois qu'il avoue publiquement avoir agressé son ex-compagne. Mais l'homme de 41 ans assure que ce geste n'était pas prémédité. Et, selon lui, la blessure n'était pas grave. C'est ce que révèlent ce mardi nos confrères de la Dernière Heure. "Je l'ai blessée avec un objet coupant."
Xavier B., est actuellement en prison. Soupçonné d'avoir agressé au couteau l'athlète, il n'a pas été inculpé de tentative de meurtre mais de coups et blessures volontaires, avec préméditation et port d'armes prohibées, à l'encontre de son ancienne partenaire, qui a subi une incapacité de travail.
Une agression dans un train
Pour rappel Fanny Appes, âgée de 30 ans, a été poignardée le 13 février dans un train à Linkebeek. Elle se rendait au travail lorsqu'elle est tombée nez à nez avec son ancien compagnon dans le train. La jeune fille a essayé de changer de place mais il l'a suivie et l'a attaquée par derrière avec un couteau. Elle a été blessée mais ses jours n'étaient pas en danger.
L'auteur présumé, son ex-compagnon âgé de 41 ans, avait pris la fuite vers la France après les faits. Il est apparu qu'il harcelait la jeune femme depuis un certain temps. Il y a six mois, celle-ci avait déposé plainte à Nivelles et à Braine l'Alleud.
Interpellé en France
Le quadragénaire a finalement été interpellé à Douai, dans le nord de la France, sur base d'un mandat d'arrêt européen. Il a ensuite été livré aux autorités belges. Il a nié toute implication dans cette agression lors de plusieurs interviews avec des médias.
Originaire du Cameroun, Fanny Appes est arrivée en Belgique il y a une dizaine d'années. Sprinteuse de haut niveau, elle s'entraînait au Royal Cercle Athlétique du Brabant Wallon à Nivelles. Elle y était coachée par Carole Bam, qui entraîne également les Belgian Cheetahs. Elle espérait participer aux prochains Jeux Olympiques de Tokyo, mais elle a dû mettre sa carrière en suspens en raison du comportement de son ancien compagnon, selon ses propres mots.
Vos commentaires