Delphine de Saxe-Cobourg, connue sous le nom de Delphine Boël, peut désormais mettre derrière elle 7 ans de bataille judiciaire pour faire reconnaître la paternité d'Albert II. L'ancien souverain a longtemps nié, jusqu'à ce que la justice donne raison à Delphine, qui obtient le titre de princesse de Belgique. Elle a évoque son combat lors d'une interview exclusive pour RTL Info, et sa journée ne s'est pas arrêtée là : elle a ensuite donné une conférence de presse au sein de l'Université libre de Bruxelles.
Durant cette conférence de presse, Delphine a pu répondre aux nombreuses interrogations des journalistes. Elle est apparue souriante, soulagée, libre. Une question a particulièrement ému l'artiste de 52 ans, qui n'a pu retenir ses larmes. Un journaliste lui a demandé si elle avait été découragée durant son parcours judiciaire. "Oui, oui", répond-elle sans hésitation. "Je me suis posé beaucoup de questions, mais j'ai une équipe extraordinaire. Ils l'ont fait avec une telle passion, pour les bonnes raisons, pour faire évoluer des choses qui devraient évoluer."
Il a été une très grande épaule
Un autre journaliste a rebondi alors sur cette question : "Vous parlez d'équipe, votre mari en fait partie ?" Là encore, elle a répondu d'emblée : "Oui, il fait absolument partie de l'équipe. Il a été une très grande épaule, c'est lui qui prenait les coups, les frustrations. Il est resté très... Je deviens émotionnelle, maintenant ! Zut, alors !" L'artiste s'interrompt et laisse couler des larmes. "Il est resté très en arrière..." L'artiste a eu besoin de quelques secondes pour se remettre, épaulée par son avocat Marc Uyttendaele qui l'a rassurée rapidement : "Ce n'est pas grave", l'a-t-on entendu chuchoter.
Par ailleurs, Delphine de Saxe-Cobourg a évoqué sa famille, et l'autodérision dont font preuve son mari, ses deux enfants et elle. Selon l'artiste, c'est grâce à cette autodérision, au fait de ne pas se prendre au sérieux, qu'ils ont pu surmonter cette longue épreuve.
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