Delphine Boël est bien la fille illégitime du Roi Albert. Les tests ADN le confirment et le Roi lui-même reconnait cette paternité. L'information est tombée ce lundi. La saga judiciaire entre le Roi Albert et Delphine Boël remonte à 2013. Delphine Boël avait introduit une procédure en contestation de paternité de Jacques Boël, qui l'avait reconnue comme sa fille, en vue d'introduire ensuite une procédure en reconnaissance de paternité du Roi Albert, qu'elle considère comme son vrai père.
Des comptes en banque fermés
En 2013, Delphine Boël expliquait les raisons qui l'avaient poussées à choisir la voie judiciaire.
"J'ai entrepris cette action extrêmement difficile parce que la situation autour de mon existence s'est dégradée en discrimination à mon encontre et à celle de ma famille", expliquait-elle. Delphine Boël indiquait à l'époque qu'elle est victime de différentes formes de discriminations depuis que le fait qu'elle soit la fille naturelle du roi Albert a été publiquement révélé en 1999. Elle cite notamment des comptes en banques fermés ou des interférences dans son travail.
Tout a échoué
Elle expliquait aussi qu'elle tentait depuis de nombreuses années de renouer le contact avec le Roi. "J'ai essayé de relancer la communication avec Albert par des lettres, via des leaders religieux et d'autres intermédiaires privés afin de normaliser notre situation. Tout a échoué." Etant donné qu'aucune de ses initiatives privées n'a été couronnée de succès, Delphine Boël a décidé d'emprunter la voie judiciaire. "Je me suis résolue à prendre la décision de faire appel aux tribunaux civils afin d'apporter un peu de clarté et de transparence", faisait-elle savoir au début de la procédure. Delphine Boël concluait en estimant que cette action en justice ne fera sans doute pas cesser les discriminations à son encontre ne lui permettra pas de renouer de bonnes relations avec le Roi, "mais avec des preuves ADN, mon identité sera certaine".
Vos commentaires