La pollution principalement engendrée par nos automobiles et aux poids lourds conjuguée au temps chaud et ensoleillé entraîne une forte hausse de la concentration d'ozone (O3) dans l'air. La quantité, exprimée en microgramme par mètre cube (µg/m3) pourrait atteindre voire dépasser le seuil d'alerte européen établi à 240.
L'ozone est une molécule composée de trois atomes d'oxygène, au contraire de l'oxygène que nous respirons qui est lui constitué de deux atomes d'oxygène. À haute altitude, dans la stratosphère entre 13 et 40 km de hauteur, cette molécule joue un rôle très important pour la vie sur notre planète puisqu'elle nous protège des rayons ultraviolets (UV) du soleil qu'elle intercepte à 97%. Mais à basse altitude, à hauteur de nos têtes, l'ozone est au contraire dangereux.
En raison de son fort pouvoir oxydant, l'ozone peut avoir des effets nocifs sur la santé des personnes, des animaux, sur les plantes et même les matériaux.. Une exposition à des concentrations élevées d'ozone peut engendrer des problèmes de santé aigus comme des irritations des yeux, du nez et de la gorge, une toux irritante et une hypersensibilité pulmonaire. Toute personne, y compris en bonne santé, qui fournit des efforts à l'extérieur pendant une période de fortes concentrations d'ozone s'expose à une diminution de la fonction pulmonaire et à un risque d'inflammation des voies respiratoires.
Il est cependant possible d'éviter ou de réduire les problèmes pulmonaires potentiels en ne pratiquant pas de sport et en évitant les efforts physiques intenses à l'extérieur entre 12h et 22h ou en restant à l'intérieur lors de pics d'ozone. En effet, les concentrations d'ozone sont en moyenne réduite de 50% à l'intérieur des bâtiments, par rapport à l'extérieur.
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