(Belga) Jusqu'à 2 milliards d'euros de dégâts et une centaine de milliers de victimes. Voilà le potentiel bilan si des précipitations similaires à celles qui ont provoqué les inondations en province de Liège cet été devaient tomber sur la Flandre, rapporte De Standaard samedi.
La ministre flamande de la Mobilité Lydia Peeters (Open Vld) a fait analyser plusieurs scénarios pour savoir quelles seraient les conséquences pour la Flandre d'une "bombe à eau" comme celle qui a frappé la Wallonie en juillet. Elle qualifie ces conclusions de "très inquiétantes". Si un tel phénomène devait frapper toute la Flandre, les dégâts seraient estimés à environ 2 milliards d'euros et jusqu'à cent mille personnes seraient touchées par la montée des eaux. Dans le scénario plus plausible, où les précipitations extrêmes sont limitées à un ou plusieurs des onze bassins fluviaux de la Flandre, cela varie. Une "bombe à eau" sur le bassin de l'Escaut inférieur, qui s'étend de Gand à Geel et d'Anvers à presque Bruxelles, et comprend 69 communes, ferait le plus lourd bilan. Dans le scénario le plus extrême, les rues d'Anvers seraient inondées, comme ce fut le cas à Liège cet été. Cependant, Chris Danckaerts, directeur délégué de De Vlaamse Waterweg, l'agence publique flamande qui a coordonné l'étude, ne s'attend pas à ce qu'il y ait des décès comme dans la vallée de la Vesdre. "A cause du relief flamand, une montée des eaux serait toujours plus lente ici." (Belga)
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