Une perturbation associée à une dépression située entre l'Islande et la Scandinavie (conséquence de l'ouragan Dorian) a traversé la Belgique mercredi, annonce l'Institut royal météorologique (IRM) dans son bulletin météo. Une autre perturbation est par ailleurs attendue ce vendredi.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, l'ouragan Dorian est un peu responsable du temps maussade que l'on a connu aujourd'hui chez nous. C'est ce qu'on appelle "l'effet papillon". Un événement météo, a priori isolé, peut parfois influencer le temps qu'il fait à des milliers de kilomètres de là.
Bien sûr, nous n’avons pas connu les dégâts considérables causés par l'ouragan Dorian et pourtant. Les quelques pluies de ce mercredi en Belgique sont les dernières conséquences de l’ouragan.
"Dorian, actif au sud-est des Etats-Unis, a traversé les Bahamas. Il a longé les côtes américaines et rejoint le nord de l'océan Atlantique pour ensuite le traverser d'ouest en est vers nos régions. Et aujourd'hui, on a retrouvé cette dépression, soit les restes de Dorian, entre l'Islande et la Scandinavie. Cette dépression a entraîné la zone de pluie qui a arrosé la Belgique aujourd'hui", nous explique Vincent Sclamender, prévisionniste de l'IRM.
Et ce n’est pas terminé...
Voilà donc comment un événement météorologique peut influencer le temps à plusieurs milliers de kilomètres.
"Beaucoup de nos dépressions sont créées dans le courant sur l'Atlantique nord. Mais parfois, on hérite de systèmes qui voyagent depuis une origine beaucoup plus lointaine et qui arrivent sur nos régions, sous forme d'une dépression habituelle", ajoute le prévisionniste.
Et ce n’est pas terminé. On nous annonce une dépression et une zone de pluie dans la nuit de jeudi à vendredi. Cette fois, il s'agira de la conséquence de la tempête tropicale Gabrielle qui fut active ces derniers jours au-dessus de l’Atlantique.
A noter qu'aux Bahamas, 2.500 personnes sont encore portées disparues plus d'une semaine après le passage dévastateur de l'ouragan Dorian, qui a fait au moins 50 morts. Le nord de l'archipel des Bahamas reste plongé dans un grand chaos et la phase d'urgence n'y est pas terminée, la priorité étant d'évacuer les sinistrés des îles les plus dévastées.
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