Pour la première fois dans l'histoire du pays, la Belgique est en alerte rouge. Il a fait aujourd'hui 33.7 degrés à Uccle, une température record pour un 23 juillet. C'est cette chaleur, combinée à une augmentation des concentration d'ozone, qui justifie le déclenchement de l'alerte rouge.
C'est une première. Dès mercredi et jusque vendredi, le territoire sera placé en alerte rouge. Pour qu'elle soit lancée, deux facteurs sont pris en compte: la température et l'ozone. Concrètement, il doit faire au moins 32 degrés pendant trois jours mais aussi dépasser le seuil européen de pollution.
"Dans les jours qui viennent, on s'attend à dépasser le seuil d'information européen qui est à 180 microgrammes par mètre cube. Jeudi, on devrait atteindre ou dépasser le seuil d'alerte européen qui, lui, est à 240 microgrammes par mètre cube", éclaire Philippe Maetz, porte-parole de la cellule interregionale de l'environnement (Celine).
En fin d'après-midi, l'institut royal météorologique a annoncé une alerte exceptionnelle. Les températures devraient atteindre jusque 40 degrés par endroits pour la journée de jeudi. "Il y a tous les facteurs rassemblés pour avoir une température extrêmement élevée. On a, d'une part, un sol sec qui se réchauffe plus vite qu'un sol humide. L'air est lui-même sec donc on n'a plus de nuages. L'ensoleillement est alors très important, ce qui contribue évidemment à l'augmentation des températures", nous explique Fabian Debal, responsable du service prévisions à l'IRM.
En cas de problème, le plan canicule fédéral pourrait être lancé. Le SPF Santé Publique indique être attentif à la situation afin de proposer des solutions adaptées en cas de besoin.
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