Le ministre-président wallon Paul Magnette a affirmé aujourd'hui, lors de son discours annuel sur l'état de la Wallonie, que le sud du pays pouvait être considéré comme "le bon élève" en matière d'emploi.
"Ne pas céder au pessimisme ambiant". Voilà l’appel lancé par le Ministre-Président. Et en termes d’emploi, Paul Magnette se réjouit: "L’écart avec la Flandre a cessé de se creuser". "Depuis la crise de 2008, on constate que le chômage en Wallonie s'est stabilisé dans un premier temps, et qu'il a diminué ensuite, alors que dans le même temps, en Flandre, il a continué d'augmenter", a indiqué Paul Magnette au parlement wallon.
Les mesures d’exclusion du Fédéral expliquent en partie ce recul du chômage, comme le reconnaît d'ailleurs Paul Magnette. Mais le ralentissement de la démographie et la croissance économique jouent également un rôle positif. "Nous voyons surtout que ce chômage il pèse le plus fortement là où il est d'habitude le plus difficile de le résorber, chez les plus jeunes, les plus âgés, et chez les chômeurs de longue durée", a encore indiqué Paul Magnette.
Parfois considérés comme frileuses, les entreprises wallonnes hésitent de moins en moins à exporter hors Union européenne. En matière de Recherche & Innovation, la Wallonie fait mieux que les autres régions du pays. Enfin, le gouvernement wallon se félicite d’avoir réduit les gaz à effet de serre d'un tiers depuis 1990.
"De nombreux défis sont encore à relever", concède malgré tout le Premier wallon qui insiste sur la nécessité d’investir dans les nouveaux secteurs porteurs d’emplois.
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