"Le couvre-feu est une atteinte très grave à notre liberté", a affirmé dimanche le ministre-président flamand Jan Jambon (N-VA), au cours de l'émission "De Zevende Dag" (Eén-VRT). M. Jambon espère que la question de l'opportunité du couvre-feu pourra être abordée lors de la prochaine réunion du comité de concertation, prévue le 26 mars. Il estime que ce sera une discussion difficile.
Pour lui, il n'est pas question de l'anticiper. "Si le couvre-feu devait être prolongé unilatéralement, ce serait contraire à l'esprit dans lequel nous avons travaillé jusqu'à présent. Je serai du côté des partisans de son abolition, le jour où il en sera question", a-t-il ajouté.
La ministre de l'intérieur Annelies Verlinden (CD&V) défend toujours la mesure, mais elle a déclaré dimanche que le comité de concertation devra vérifier à chaque réunion si sa justification tient toujours. Au cours de la même émission, le président de la MR, Georges-Louis Bouchez, a souhaité la levée du couvre-feu le plus rapidement possible. "Il nous semble raisonnable de le lever en avril dans la mesure où c'est une forte restriction de notre liberté. Il nous semble nécessaire qu'il disparaisse le jour où l'Horeca rouvrira ses portes", a-t-il dit.
Le chef de file des libéraux francophones préférerait que les établissements Horeca rouvrent plus tôt que le 1er mai, date qui a été avancée vendredi. "C'est vers le 1er mai au plus tard, car je pense que la vaccination devrait s'accélérer", a déclaré M. Bouchez.
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