Frédéric Gillot, député régional wallon du Parti des Travailleurs de Belgique était l'Invité de la matinale de Bel RTL ce matin. L’élu réagit aux résultats du Grand Baromètre RTL/Ipsos/LE Soir. Parmi les surprises : la chute du Parti Socialiste, marquée au Sud du pays. Cela profite au PTB : plus de 16% d’intentions de vote en Wallonie et devient ainsi le 3ème parti francophone (12% à Bruxelles).
Martin Buxant : Vous n’avez jamais participé au pouvoir, est-ce que vous savez faire des compromis ?
Frédéric Gillot : "Evidemment que nous savons faire des compromis, c’est clair, mais compromis sur quoi ? C’est toujours la même chose, en fait : avec quel programme aller participer à un pouvoir ? Si c’est pour organiser la chasse aux chômeurs, c’est clair que ce genre de choses-là, nous ne le ferons pas. Qui mieux que moi, il faut quand même revenir à la réalité, qui mieux que moi sait ce que sont les compromis. J’ai été délégué syndical, donc j’ai été habitué quand même à devoir négocier avec un patronat et à devoir faire des compromis".
M.B. : A partir de 2018, vous intégrerez des majorités communales ?
F.G. : "Je ne sais pas, nous verrons bien" !
M.B. : Raoul Hedebouw avait dit « pas avant 10-12 ans
F.G. : "Je n’ai pas une boule de cristal, je ne m’appelle pas Merlin ! Je suis un homme très pratique, je suis électromécanicien, je suis un homme de terrain, un homme très pratique. Maintenant, nous verrons, d’abord ce que l’électeur va choisir, c’est une chose assez essentielle. Et puis dans ce cadre-là, nous verrons, avec qui, pour quoi faire, surtout ! Parce que l’essentiel, c’est pour quoi faire".
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