Les informateurs royaux remettent leur rapport au Roi aujourd'hui. Et celui-ci ne mènera sans doute pas à un gouvernement fédéral attendu depuis les élections du mois de mai. Parmi les responsables, mis en cause par les uns et les autres, figure la N-VA. Mais aussi le parti CD&V qui se refuse toujours à former un gouvernement SANS le parti de Bart De Wever. Ce mardi matin sur Bel RTL, le journaliste politique Fabrice Grosfilley a interrogé Guy Vanhengel, vice-président du parlement Bruxellois, membre de l’Open VLD, le parti libéral flamand.
Fabrice Grosfilley: Pourquoi, côté flamand, on n'est pas dans la capacité de prendre ses distances avec Bart De Wever et faire un gouvernement sans lui ?
Guy Vanhengel: Il faut comprendre qu'en Flandre et surtout au Parlement flamand, suite aux pressions et au génie médiatique de Bart De Wever, s'est installée une pensée unique. C'est assez simple, on a évité le pire il y a quelques semaines quand De Wever a demandé de créer un front flamand. Cela veut dire que tous les partis flamands se mettent au diapason de la N-VA. Et se mettent donc à défendre le séparatisme. Heureusement à l'Open VLD, il y a consensus pour dire que nous ne sommes pas une succursale de la N-VA, nous sommes un parti libéral, humaniste et nous suivons notre propre voie.
Nous perdons du temps actuellement car un parti refuse d'y aller pour le moment, c'est le CD&V. Ce parti se comporte comme une vraie annexe de la N-VA. On se croirait parfois revenu à l'époque du cartel N-VA - CD&V. Je ne comprends pas leur façon de travailler. Ils ont fait un gouvernement avec la N-VA qui a chuté il y a plus d'un an. Il y a 5 ans, ils pensaient se renforcer en travaillant avec la N-VA. Et qu'a-t-on constaté ? Le CD&V est au plus bas historiquement.
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