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Des familles débordées par l'accueil des réfugiés ukrainiens: "L'Etat doit prendre le relais"

 
 

Le secrétaire d'Etat à l'asile et à la migration, Sammy Mahdi, estime que le fédéral doit aider les Belges qui ont décidé d'accueillir des réfugiés ukrainiens chez eux.

Aujourd’hui, 38.000 Ukrainiens sont enregistrés dans notre pays, selon Sammy Mahdi, secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration. D’après le pire scénario, en fonction de la situation en Ukraine, on passerait à 170.000 réfugiés. "C’est le pire des cas. Donc s’il y a encore des bombes qui tombent", indique le secrétaire d’Etat, l’invité politique de Fabrice Grosfilley ce jeudi matin sur Bel RTL. Dans le cas le plus probable, leur nombre pourrait varier entre 70 et 100 mille réfugiés. "Cela reste un chiffre énorme", souligne Sammy Mahdi.

Quand des gens veulent pouvoir aider, c’est sympa et on doit les remercier

Pour venir en aide à ces personnes qui ont fui la guerre, beaucoup de citoyens se sont portés candidats pour accueillir des réfugiés chez eux de manière volontaire. Aujourd’hui, certains d’entre eux déchantent. Ils se disent que finalement il faut accueillir ces familles pendant plusieurs mois et que leur apporter une aide n’est pas facile. Toutes les démarches sont plus lourdes qu’ils pensaient, surtout avec la barrière de la langue. L’Etat ne doit-il pas prendre le relais ? "Il faut le faire, c’est le devoir de l’Etat. Quand des gens veulent pouvoir aider, c’est sympa et on doit les remercier", assure le secrétaire d’Etat.

Mais est-ce le fédéral ou les régions et les communautés qui doivent le faire ? "En ce qui concerne le logement, il s’agit d’une compétence des régions. Par rapport à ça, le travail est fait là-bas", répond Sammy Mahdi. "Nous, au niveau fédéral, il y a une aide qui est donnée également, par exemple l’aide à l’intégration. Il ne faut pas se viser du doigt mais c’est sûr qu’il y a une compétence du gouvernement et c’est sympa que des gens veulent aider mais à un moment donné le gouvernement prend ses responsabilités", répète-t-il.


 

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