(Belga) Le président de la Fédération bruxelloise du PS, Ahmed Laaouej, a plaidé dimanche pour l'instauration d'un bouclier social contre les effets de la crise observée dans les domaines de l'énergie et des denrées alimentaires. Celui-ci doit être assorti du maintien de l'indexation automatique des salaires et des allocations, d'une hausse des salaires, d'un blocage des prix et d'un accès à une médecine de première ligne gratuits.
"Nous vivons à nouveau une crise libérale. Les prix de l'énergie et des produits alimentaires flambent parce que l'on nous dit qu'il y a un problème d'offre et de demande sur le marché alors même qu'on apprend que les profits et surprofits de certaines multinationales de ces secteurs battent tous les records. Voilà ce qui se passe quand on laisse faire l'économie de marché, a dit le chef de file des socialistes bruxellois réunis dimanche, à Laeken, à l'occasion d'un rassemblement organisé en action commune avec les représentants de la FGTB et des Mutualités socialistes à l'occasion de la Fête du travail. M. Laaouej a rappelé que les socialistes avaient déposé une proposition de loi visant à bloquer les prix, au parlement. Il a également fait part du souhait du PS de taxer les "surprofits" pour les redistribuer à la population. "Une médecine gratuite de première ligne est la base d'un dispositif qui doit être plus large, notamment pour réduire les délais d'attente pour un rendez-vous chez les spécialistes dans le cadre d'un trajet public de la médecine générale à la médecine spécialisée", a-t-il ajouté. A ses yeux, comme les hôpitaux publics, cette médecine de première ligne doit être renforcée. Elle doit l'être à travers un maillage au plus près des gens pour avoir un premier rempart face à de grands problèmes de santé publique tels qu'une épidémie. (Belga)
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