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Après Caterpillar, le MR refuse de claquer la porte aux multinationales: "Nous nous battrons pour en attirer de nouvelles"

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Le MR réunit ses troupes ce dimanche à Ottignies-Louvain-la-Neuve afin de présenter ses objectifs pour cette rentrée politique. Deux thèmes majeurs sont présentés: l'économie et la finance en lien avec l'arrêt de Caterpillar à Gosselies, et les mesures de sécurités face à la menace terroriste.

Parmi les objectifs présentés par le parti libéral, "on retiendra premièrement la réforme de l'impôt des sociétés, une réforme qui doit favoriser, selon le MR, les petites et moyennes entreprises et surtout qui doit se faire sans précipitation", explique notre journaliste Simon François, présent sur place. Autre point présenté par le Premier ministre Charles Michel: "le pacte national stratégique qu'il compte conclure avec les différents gouvernements des entités fédérées du pays (NDLR: gouvernements flamand, francophone, wallon, bruxellois et germanophone) afin de mieux coordonner l'action de l'Etat dans les années à venir", précise Simon François.

Concernant l'affaire Caterpillar à Gosselies, tous les élus ont rappelé leur soutien aux travailleurs. Ils ont aussi tenu à clarifier la position du MR vis-à-vis des grandes entreprises dans notre pays. "Nous n'emboiterons pas le pas de ceux qui s'attaquent aux grandes entreprises. Oui nous nous battrons pour conserver les multinationales dans notre pays. Oui nous nous battrons pour en attirer de nouvelles, afin qu'elles s'inscrivent dans notre tissu économique et contribuent au développement de nos régions au côté de nos PME, qui nous sont si chères, et dont certaines sont appelées à grandir et à franchir les frontières", s'est exprimé Olivier Chastel, président du Mouvement réformateur.


Les propositions d'Olivier Maingain pour relancer l'Europe

De son côté, DéFI (ex-FDF) faisait également sa rentrée politique. Le président du parti, Olivier Maingain, a également réagit à la fermeture de Caterpillar. "Les politiques ne peuvent seulement être ceux qui subissent la fatalité. Ils doivent avoir une capacité d'anticiper. Je propose qu'on crée un TGV du transport des marchandises en Europe. Ça aurait des effets bénéfiques sur la productivité, sur l'environnement, sur la qualité de vie en Europe. Il faut retrouver le goût des grandes ambitions industrielles et technologiques en Europe".


 

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