Marie-Christine Marghem, la ministre fédérale de l'Énergie, de l'Environnement et du Développement durable était l'invité de Martin Buxant ce matin sur Bel RTL.
La ministre libérale Marie-Christine Marghem a répondu aux questions de Martin Buxant sur le prix de l'énergie et sur les efforts à réaliser pour développer les énergies renouvelables ce matin sur Bel RTL.
Martin Buxant: Marie-Christine Marghem, vous êtes ministre depuis un an. Question simple: qu'avez-vous fait pour que les Belges paient leurs factures énergétiques moins cher?
Marie-Christine Marghem: Nous avons fait en sorte que le couplage des marchés de l'énergie en électricité existe, et diminue les prix de gros pour l'électricité. Pour le gaz, il ne faut pas l'oublier, nous avons fait la même chose puisque nous avons lancé l'initiative belgo-luxembourgeoise cette semaine pour coupler les marchés du gaz. Alors évidemment, sur la facture, la commodité, c'est-à-dire la matière première de l'électricité, diminue en prix. Mais il y a les tarifs d'injection et les cotisations fiscales qui s'ajoutent à ce prix et qui augmentent au fur et à mesure la somme. Donc le consommateur ne voit pas suffisamment la différence par rapport aux années précédentes, et il a l'impression que sa facture augmente.
M. B.: Est-ce que vous dites à nos auditeurs que l'énergie est une denrée rare, et qu'il faut se préparer à la payer de plus en plus cher dans les années à venir? Est-ce que c'est inéluctable?
M.-C. M.: D'une part, c'est probablement ce qu'il peut se passer car dans la facture énergétique, il y a aussi le soutien aux énergies renouvelables. Et dans le cadre de la transition énergétique que nous devons mener pour la sortie du nucléaire en 2025, nous injectons au fur et à mesure dans le réseau régional et fédéral des énergies renouvelables qui sont soutenues par les cotisations qui apparaissent sur la facture. Et puis, comme je le dis toujours, la meilleure énergie est celle qui n'est pas consommée, et c'est bon aussi pour la facture. Quand on a dû lancer la campagne off/on l'hiver dernier, nous avons senti que les consommateurs étaient sensibilisés.
Est-ce que le Belge est assez sensible à ça?
Oui, il l'est de plus en plus.
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