(Belga) La fermeture des écoles bruxelloises ordonnée lors du "lockdown" de Bruxelles l'an passé a surpris l'Organe de Coordination et d'Analyse de la Menace (OAM), a confié son ancien directeur, André Vandoren, devant la commission d'enquête sur les attentats du 22 mars. L'Organe n'avait absolument pas désigné les établissements scolaires commes cibles potentielles.
Interrogé mercredi, le successeur de M. Vandoren, Paul Van Tighelt, a insisté sur le rôle de l'OCAM qui se limite à l'analyse de la menace et ne détermine pas les mesures qui sont prises à la suite de son analyse. Le président de la commission d'enquête, Patrick Dewael (Open Vld), a toutefois voulu savoir si les mesures décidées s'accordaient bien avec les évaluations. Au moins une fois, il semble que ce ne fut pas le cas. "Ce qui nous a surpris en novembre, c'est la fermeture de toutes les écoles à Bruxelles. Vous pouvez regarder toutes nos évaluations, cela n'a jamais été repris", a indiqué M. Vandoren. "Nous n'avions pas reçu ce type d'informations de nos services de soutien. Nous avions d'autres 'targetings'". La crainte d'un attentat imminent avait conduit l'OCAM à élever le niveau de la menace à 4 à Bruxelles le dimanche 22 novembre 2015. A l'issue d'un conseil national de sécurité, auquel avaient participé les ministres-présidents des Communautés, le Premier ministre avait annoncé, parmi les décisions prises, la fermeture des écoles le lendemain dans la capitale. Une certaine confusion avait ensuite régné dans la communication des mesures. (Belga)
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