(Belga) Quelque 8.000 des 34.000 tentatives de communication via le réseau Astrid le 22 mars ont échoué, a indiqué mercredi le directeur général du réseau de communication, Paul De Buyser, devant la commission d'enquête parlementaire sur les attentats.
Pour entrer en contact avec leurs collègues, les membres des services de secours doivent appuyer sur un bouton d'un talkie-walkie les reliant à Astrid. Vu le grand nombre de communications ce jour-là et le temps que cela prenait pour entrer en contact, beaucoup d'appels ont été abandonnés simplement par le relâchement du bouton. Ce faisant, les intervenants perdaient leur place dans la "file" des communications. Certains intervenants interrogés la semaine passée ont mis en avant la difficulté d'utiliser le réseau, due en partie au fait qu'ils n'y recouraient pas habituellement. A entendre M. De Buyser, l'utilisation est pourtant aisée. Le directeur général a insisté sur l'importance de la formation, qui relève des différentes disciplines impliquées dans les services de secours. La situation du 22 mars était exceptionnelle. Astrid a mobilisé toutes ses capacités, une antenne-relais mobile a été déployée dans le parc du Cinquantenaire, mais M. De Buyser s'est montré clair: sans fréquences supplémentaires, il n'est pas possible d'étendre davantage la capacité. Le 22 mars, les dirigeants d'Astrid ont appris via les médias les attentats et non via les autorités. Il a été convenu à la suite d'une évaluation que le centre de crise avertirait à l'avenir le responsables du réseau. Cette absence d'avertissement n'a toutefois pas eu de conséquence pratique. (Belga)
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