(Belga) Le gouvernement a décidé d'organiser un deuil national de trois jours, qui a commencé dès mardi, a indiqué le premier ministre Charles Michel, lors d'un nouveau point presse, en fin de journée. Les modalités concrètes seront décidées mercredi lors d'un comité ministériel restreint qui aura lieu dans la matinée.
Le dernier deuil d'une telle durée remonte au décès du Roi Baudouin, commentait-on par ailleurs. Cette décision implique que tous les drapeaux nationaux sont obligatoirement mis en berne. Ceux des Communautés et Régions peuvent l'être. D'autres initiatives pourraient être prises comme une minute de silence, un rassemblement -même si l'alerte de niveau 4 rend ce genre de démarche plus difficile, ou l'ouverture de chapelles ardentes. L'Organe d'analyse et de coordination de la menace (OCAM) a confirmé le niveau 4 de menace. Une nouvelle évaluation aura lieu dans la matinée de mercredi. "Je veux dire avec la plus grande force à ceux qui ont fait le choix de se porter en ennemis barbares de la liberté et de la démocratie que nous resterons unis et mobilisés", a proclamé le premier ministre, Charles Michel. Les enquêtes ont immédiatement démarré après les deux attentats. Dans les jours qui viennent, les investigations se dérouleront "jour et nuit", a assuré le premier ministre. Si aucun lien formel n'a encore été établi avec les attentats de Paris, il apparaît aujourd'hui que la Belgique a été frappée au coeur comme l'a été la capitale française et avant elles Londres ou Madrid. Le chef du gouvernement a assuré de la détermination des autorités belges à traquer les terroristes. A ses yeux, cette situation ne peut toutefois durer éternellement. "Nous voulons tout mettre en oeuvre pour revenir le plus rapidement possible à une vie normale", a-t-il déclaré. (Belga)
Vos commentaires