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Bourde supplémentaire au cabinet Galant: les questions de notre journaliste n'ont pas plu à tous les ministres

  • Affaire Galant: le point à la sortie du conseil des ministres

  • Affaire Galant: le cdH demande la convocation de la commission Infrastructure sur un autre dossier

 
 
galant
 

Les casseroles s’accumulent pour le cabinet de la ministre Jacqueline Galant. Après la polémique sur le contrat passé avec un cabinet d’avocats, c’est la communication au sein du cabinet qui est maintenant pointée du doigt. Un Conseil des ministres a eu lieu ce vendredi. Jacqueline Galant y a assisté, mais elle ne s'est pas montrée en public. Mathieu Col et Gilles Gengler ont interrogé ses collègues pour le RTLinfo 19H.

Le conseil des ministres se réunissait ce vendredi. Il a notamment évoqué le cas de la ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant (MR) et du contrat onéreux qu'elle a passé avec le cabinet d'avocats Clifford Chance sans passer par un marché public. Présent sur place, notre journaliste Mathieu Col n’a pas croisé la ministre "ni à l’entrée, ni à la sortie. Elle est probablement entrée par une porte discrète".


Qu’en pensent ses collègues ?

Hier après-midi, le Premier ministre a donné sa réponse aux parlementaires sur cette question. Pour Charles Michel, il s’agit d’une imprudence. Mathieu Col a demandé aux autres ministres si la bonne foi suffisait pour oublier un acte illégal. "La bonne foi est très importante dans le monde politique, c’est le plus important de tout" a déclaré Koen Geens, ministre de la justice. "Elle a un travail difficile et il faut lui donner un peu de temps pour faire son travail" a réagi Maggie De Block, ministre des affaires sociales. Marie Christine Marghem, ministre de l’énergie, ne se prononce pas déontologiquement sur un membre de son gouvernement. Pour Daniel Bacquelaine, ministre des pensions, a rappelé que le Premier ministre s’était exprimé hier et a souligné que cela s’était bien passé au Conseil, ce matin.


Marie-Christine Marghem agacée

Lorsque Marie-Christine Marghem est arrivée pour participer au Conseil des ministres, notre journaliste Mathieu Col l'a questionnée sur la légalité du comportement de sa collègue ministre, et libérale, Jacqueline Galant. "Je ne ferai pas de commentaire", a rétorqué Mme Marghem, qui est également juriste. "Vous pouvez aller consulter d'autres juristes que moi me semble-t-il. Je ne me prononcerai pas déontologiquement sur un membre de mon gouvernement", a-t-elle ajouté. 

À sa sortie du Conseil des ministres, notre journaliste s'est à nouveau approché de Marie-Christine Marghem, lui demandant si elle avait changé de version. "Pas du tout", a-t-elle commencé à répondre, avant de se tourner vers lui. "Écoutez, vos questions sont insidieuses. J'aimerais un peu de correction dans la manière dont vous posez vos questions", a-t-elle lancé. Le journaliste lui a alors demandé s'il n'était pas normal de se questionner sur la légalité de la procédure. "Écoutez... vous allez découper tout ça à votre sauce. Il n'y a jamais moyen d'avoir quelque chose de correct par rapport à cela. Je suis désolée, je vous ai répondu tout à l'heure, je n'attaque pas un membre de mon équipe", a affirmé Marie-Christine Marghem.

Au final, aucun membre du gouvernement ne s'est donc prononcé. La position de tous étant celle du Premier ministre.


Nouvelle bourde

La ministre a été mise en difficulté cette semaine concernant le choix d'un cabinet d'avocats chargé d'assister l'Etat en matière d'aides d'Etat et d'aéronautique mais l'Echo est revenu vendredi sur un autre dossier directement lié au survol de Bruxelles.


Polémique sur fond de route aérienne

Selon le quotidien, le fédéral a fait opposition d'une double condamnation obtenue par différentes communes du Brabant flamand interdisant, sous peine d'astreintes courant depuis le 1er septembre 2015, l'utilisation de la route "tout droit sur" Louvain. Ces astreintes - potentiellement 100.000 euros par jour - seront dues jusqu'à l'application d'une nouvelle route (cela peut prendre plusieurs mois). Actuellement, un accord technique entre avocats retarderait le paiement effectif des astreintes.



Le cabinet n’a pas prévenu le bureau d’avocats

La Libre avait déjà révélé en juin dernier que l'Etat avait été condamné par défaut dans ce dossier, en l'absence de l'avocat de l'Etat. La ministre avait admis au parlement un manquement dû à un problème de communication entre son cabinet, l'administration et le cabinet d'avocats Stibbe. Le député Georges Dallemagne (cdH) a demandé vendredi que la commission Infrastructure de la Chambre se réunisse "dans les plus brefs délais" après que la presse a évoqué un "manquement" de la ministre de la Mobilité Jacqueline Galant dans le dossier du survol de l'aéroport.


 

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