Le comité de monitoring évalue désormais à 3,6 milliards d'euros la réduction des dépenses primaires à réaliser l'an prochain pour respecter le cadre budgétaire européen de limitation du déficit à 60% du PIB et de limitation de croissance des dépenses à 2,89%, a indiqué mercredi le journal l'Echo.
Cette administration belge a procédé à cette mise à jour des données, à la demande du formateur fédéral Bart De Wever. Ses conclusions donnent un cap pour les négociateurs fédéraux qui tentent de s'accorder sur la formation d'un gouvernement. Selon le quotidien, cette instance a constaté que le déficit s'est détérioré de quelque 364 millions d'euros pour se chiffrer à 18 milliards d'euros pour l'année en cours. L'an prochain, il atteindrait 20,5 milliards d'euros.
Sont dans le viseur, pour déterminer l'effort à réaliser, les dépenses «primaires nettes» qui correspondent à l'ensemble des dépenses publiques hors charges d'intérêts, dépenses de chômage incompressibles et dépenses entièrement couvertes par des fonds européens.
Le Comité de monitoring a établi ces dépenses à 190,6 milliards d'euros en 2025 suite à une croissance annuelle de 4,79%. C'est donc de trop.
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