"PTB: le vote utile pour toute la gauche". Une quarantaine de personnalités ont signé cet appel à voter le PTB lors des élections du 26 mai prochain. Parmi eux, Carine Russo, la maman de la petite Melissa. En 2007, elle avait été sénatrice Ecolo. Deux ans plus tard, elle avait renoncé à son mandat notamment pour des raisons de santé. "Je regrette de vous annoncer que je n'irai pas plus loin que les deux années écoulées", avait-elle indiqué dans une lettre rendue publique.
C'est désormais aux côtés du PTB que Carine Russo a décidé de s'engager. Au micro de Fabrice Grosfilley sur Bel RTL, Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB a réagi à cela. "C'est vraiment un honneur pour le PTB d'avoir son soutien. Il y a dix ans, j'ai rencontré Carine et elle m'a dit 'Les parlements ne sont pas faits pour les travailleurs'. Elle a vécu ça de l'intérieur. Elle a retrouvé ces valeurs chaleureuses et combatives chez le PTB", a martelé le porte-parole du parti.
Sur son site internet, le PTB relaye cet appel signé par une quarantaine de personnalités. "Les élections du 26 mai doivent donner plus de force à la gauche radicale. C’est vital pour la construction d’une force politique autonome, c’est vital pour la gauche dans son ensemble qui y puisera plus de vigueur, c’est aussi vital pour la démocratie que d’offrir une alternative à ceux qui, rebutés par les dérives de la politique politicienne, se réfugient dans l’abstention et le rejet de tout projet collectif", peut-on lire.
Rompre avec les traités européens
Dans son programme électoral, le PTB explique vouloir rompre les traités européens qui à ses yeux coincent l'Europe dans une logique de concurrence et d'austérité, tout en prônant l'inégalité, la libéralisation et la privatisation. Il propose de mettre sur pied un Fonds d'avenir européen pour des investissements publics dans les infrastructures sociales et environnementales.
Le parti réclame un salaire minimum européen établi à 60% du salaire moyen - et non médian comme le PS, NDLR - dans chacun des Etats membres, le passage à la semaine de 30 heures et d'autres avancées en matière de pension et soins de santé. Pour financer cela, son volet fiscal est particulièrement étoffé, allant d'un taux minimum effectif d'impôt des sociétés de 25% à une taxe des millionnaires, en passant par la lutte contre l'évasion et les fraudes fiscales.
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