"Après la gifle infligée par le PTB, je ne recommencerai rien du tout. Je ne ferai pas de pas vers eux", a affirmé ce dimanche Catherine Moureaux (PS), future bourgmestre de Molenbeek, sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche" sur RTL-TVI.
"On s'est vu quatre minutes et ils ont claqué la porte"
"Nous avons négocié pendant 10 jours. Je me suis engagée corps et âme pour que ça fonctionne et faire aboutir le souhait de changement des Molenbeekois mais j'ai dû arriver au constat que ce n'est pas le cas. Nous avons eu une première réunion puis une seconde, sans désaccord avec le PTB. A ce moment-là, nous pensions être dans une vraie négociation. Puis, jeudi, on s'est vu quatre minutes et ils ont claqué la porte. C'était dégueulasse", a expliqué Catherine Moureaux.
"De grands manipulateurs"
Selon la future bourgmestre, les représentants du PTB sont "de grands manipulateurs". "Sur les réseaux sociaux, ils ont publié un document reprenant, selon eux, leurs propositions pour la commune. Or, ce n'est pas le document que nous avions sur la table", a poursuivi la cheffe de file du PS à Molenbeek. "J'ai dit non à deux points d'Ecolo sur 19. Je n'ai refusé aucun point du PTB", a-t-elle ajouté en regrettant que l'appel de la FGTB demandant au PS, au PTB et à Ecolo de reprendre les négociations arrive "trop tard"."Je partage l'analyse de la FGTB qui appelle à des majorité progressistes mais elle arrive trop tard. Si le syndicat pouvait faire pression sur le PTB, il devait le faire avant", a encore estimé Catherine Moureaux.
"Je n'ai rien à voir avec cette vidéo"
Quant à la campagne du PS sur les réseaux sociaux comparant le PTB a un ballon qui se dégonfle, laissant penser que l'issue des négociations était jouée d'avance, "je n'ai rien à voir avec cette vidéo", a assuré Mme Moureaux en rappelant, enfin, sa volonté d'être à la tête d'un Molenbeek "où tout le monde se sent bien".
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