Catherine Moureaux était l'invitée de Martin Buxant, vendredi matin sur Bel RTL. La socialiste a indiqué pourquoi il lui était impossible de mettre en place une majorité avec le PTB à Molenbeek.
Après les élections communales, trois partis se sont mis à la table des négociations à Molenbeek: PS, PTB et Ecolo. Près de deux semaines après, la socialiste Catherine Moureaux, qui a obtenu le plus de voix dans cette commune bruxelloise, doit faire face à un constat sans appel: Ecolo a quitté les négociations, et le PTB a fait de même quelques jours plus tard. "Je pense que le PTB a profité de l'aubaine créée par le désistement d'Ecolo sur le sujet de la gouvernance. En réalité, en l'état des discussions entre Ecolo, le PTB et le PS, on avait accepté et construit un paquet de mesures comme il n'en existe nulle part ailleurs", s'est-elle défendue. "Il y avait donc quelque chose de cohérent, quelque chose de nouveau".
Martin Buxant: mais les solutions proposées par le PTB, par exemple sur les transports en commun gratuits, ce sont des choses faisables ?
Chez nous à Molenbeek, ils ne sont pas venus avec les transports en commun gratuits. Je pense qu'ils ont compris à Charleroi que ce n'était pas une compétence communale.
M. B.: Et l'idéologie communiste, c'est quelque chose qui peut amener une plus-value pour la société en général ou pas ?
Moi je me suis inscrite dans une démarche tout à fait de responsabilité le soir même de l'élection. J'ai entendu le signal, la volonté de changement de l'électeur. Les Molenbeekois ont fortement plébiscité ma liste. Et l'autre liste qui grimpe, c'est celle du PTB. Je voulais respecter cela au lendemain de l'élection. Raison pour laquelle j'ai tout fait pour que ceci puisse aboutir.
M. B.: mais donc on peut faire quelque chose de convenable avec les communistes ?
Ben pas cette fois-ci en tout cas.
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