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Charleroi, Châtelet, Thuin : trois communes qu'il faudra observer le soir du 13 octobre

 
 

Les élections communales du 13 octobre prochain pourraient donner lieu à Charleroi à des écarts moins importants qu'en 2018 entre les principaux partis. Mais ce n'est pas la seule commune de la région où un certain suspense plane. C'est le cas aussi à Châtelet et Thuin notamment.

À Châtelet, le PS détient la majorité absolue depuis la fusion des communes. Pour le prochain scrutin, les socialistes doivent composer avec un paysage politique en évolution. Ils subissent la concurrence du PTB, qui n'a pas présenté de liste en 2018. Ils perdent aussi quelques poids lourds comme le bourgmestre Daniel Vanderlick, arrivé en fin de carrière. En interne encore, ils doivent gérer les rivalités inhérentes à la succession du maïeur avec trois colistiers qui se sont déclarés candidats. Tous ces éléments mis ensemble pourraient amener le PS à abandonner sa majorité absolue.

A Thuin, le suspense demeure également. En majorité absolue depuis plusieurs mandatures, le PS ne peut plus compter sur son ancien bourgmestre Paul Furlan, décédé en 2023, qui était dans sa commune un important pourvoyeur de voix. Ce départ prématuré pourrait atténuer les écarts entre les différentes listes au soir du 13 octobre.

Dans la région, la commune d'Ham-sur-Heure-Nalinnes retiendra aussi l'attention. Le bourgmestre MR sortant Yves Binon a en effet décidé de ne pas se représenter. Adrien Dolimont a hérité de la tête de liste. Vu ses fonctions de ministre-président wallon, il ne pourra quoi qu'il arrive pas siéger en tant que bourgmestre. Ce que différents candidats n'ont pas manqué de souligner durant la campagne.


 

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