L'émission "Charles Michel face aux Belges", annulée ce mardi à cause des événements qui ont eu lieu ce matin au centre commercial City 2, s'est déroulée ce mercredi matin, toujours dans le bureau du Premier, avec toujours, face à lui, des citoyens qui lui ont posé des questions.
A deux jours d'une nouvelle grève générale et dans un contexte sécuritaire toujours tendu, le Premier ministre répond aux questions de sept auditeurs de Bel RTL entre 8h et 9h, en direct dans son bureau de Premier ministre, sur Bel RTL et sur RTLinfo.be.
LES REFORMES DE CHARLES MICHEL
Elles sont nombreuses et conséquentes. En un an et 8 mois, le gouvernement composé du MR, de la N-VA, de l’Open Vld et du CD&V a donné une impulsion très différente à notre Etat fédéral. Un virage à droite dont la mesure la plus spectaculaire est celle du taxe-shift. La réforme fiscale qui vise à abaisser les charges du travail pour rendre nos entreprises plus compétitives.
Objectif : réduction de la taxation de ces sociétés de 33 à environ 25%. Deux mesures principales pour y arriver : le saut d’index et une réduction du précompte pour les entreprises.
Réforme qui doit permettre une économie pour les entreprises de trois milliards et demi d’euros.
Autres grandes mesures qui profitent aux entreprises : l’allongement des temps de carrière, avec la décision de reculer l’âge de la pension à 67 ans à partir de 2030. Plus récemment la réforme du travail du ministre Peeters qui prévoit plus de flexibilité pour les travailleurs.
Des réformes qui coûtent à l’Etat
Il y a aussi toute une série de mesures qui ont été prises en compensation. La TVA est repassée de 6 à 21 % sur l’électricité. Les accises ont été relevées sur le diesel, le tabac, l’alcool et sur les sodas. Mais le gouvernement Michel a aussi décidé notamment de taxer plus les spéculations boursières et l’évasion fiscale.
Autre grande décision : la prolongation des centrales nucléaires pour au moins 10 ans.
Ce que l’on retient également de ce gouvernement?
Toutes les décisions liées à la sécurité, dans un contexte d’attentats en France puis chez nous. Depuis le début de son mandat, ce gouvernement a dû faire face à cette nouvelle menace terroriste.
Parmi ces mesures, toutes n’ont pas encore été votées, mais elles concernent la mise à disposition de militaires dans nos rues, l’extension de la garde à vue policière à 72 heures, la possibilité de mener des perquisitions 24 heures sur 24, la mise en prison des combattants revenus notamment de Syrie, le bracelet électronique pour les personnes fichées par les services d’analyse de la menace, etc, etc…
Tout cela n’est qu’un échantillon de ce qui a changé sous l’ère Michel.
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