Le Premier ministre Charles Michel affirme ne pas être intimidé par les menaces de la FGTB, dans des entretiens accordés au Soir et aux titres Sudpresse samedi. "Mon ennemi, c'est le chômage, et mes partenaires, ce sont les demandeurs d'emploi à qui nous tendons la main", assure-t-il quelques jours après avoir annoncé son accord de l'été pour un "jobs deal" critiqué par les syndicats.
La dégressivité des allocations de chômage établie dans cet accord a fait dire au président de la FGTB, Robert Vertenueil, que les syndicats allaient "pourrir la vie du gouvernement". "J'espère surtout qu'ils ne vont pas pourrir la vie des Belges", rétorque le Premier ministre, "qu'ils ne prendront pas en otage les personnes qui se déplacent pour travailler, soutenir l'économie du pays".
Le libéral garantit avoir suivi les propositions des partenaires sociaux en augmentant la dégressivité des allocations de chômage: "La réforme du système de chômage, pour l'orienter davantage vers les métiers en pénurie s'y retrouve, même si le mot dégressivité n'y était pas".
Il assure que son gouvernement souhaite "mettre les efforts sur le début (de la période de chômage, ndlr) parce que beaucoup d'enquêtes montrent que le succès de l'activation se situe principalement dans les premiers mois qui suivent la perte d'un emploi".
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