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Comité de concertation: leurs décisions remises en cause par quasi tous les niveaux de pouvoir

Comité de concertation: leurs décisions remises en cause par quasi tous les niveaux de pouvoir
 
CORONAVIRUS
 

Cinq jours à peine après le dernier comité de concertation, et alors que toutes les décisions ne sont pas encore transcrites en arrêtés ministériels, la contestation fuse et ce à quasi tous les niveaux de pouvoir.

Le couvre-feu, maintenu par le comité de concertation, est contesté à la fois par le ministre-président flamand Jan Jambon (qui le trouve tout doucement disproportionné), le MR (sur le couvre-feu général et sur le couvre-feu plus restrictif à Bruxelles).

La prolongation du télétravail obligatoire : le ministre fédéral de l’économie Pierre-Yves Dermagne prévoit, selon l’Echo, de le remettre en cause partiellement : il se prononce désormais pour autoriser le retour un jour par semaine des employés au bureau et espère convaincre le reste du gouvernement et le comité de concertation dans les semaines à venir.

A l’échelon local, l’interdiction d’ouvrir les terrasses horeca avant Pâques est contestée par les bourgmestres des 11 communes de la Côte belge. Ils menacent d’autoriser ces terrasses pour le congé scolaire.

Au niveau des Communautés, depuis hier, on a décidé d’autoriser le retour des 3èmes et 4èmes secondaires à 100% en classe avant les vacances de Pâques. Le point avait été abordé au comité de concertation mais n’avait finalement pas été tranché ou validé.

Autant de coup de canifs, alors qu’on le rappelle, le comité de concertation réunit pourtant tous les gouvernements du pays, et donc presque tous les partis à l’exception du Vlaams Belang, du PTB et du cdH. Mais voilà, un an après les premières mesures de confinement, au comité de concertation succède de plus en plus rapidement un comité de contestation.


 

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