Les entreprises, surtout les petites et moyennes entreprises, attendaient beaucoup du comité de concertation et elles sont très déçues. Les différents gouvernements vont continuer à réfléchir aux aides à leur apporter.
Des producteurs de poires qui envisagent de laisser pourrir les fruits faute de moyens pour payer les factures des frigos. Des boulangers étranglés par les factures de gaz et d’électricité… On vous parle de ces drames depuis plusieurs semaines.
Hier, le comité de concertation a décidé de lancer une réflexion sur les aides à apporter à ces petites et moyennes entreprises, qui risquent la faillite à cause des tarifs de l’énergie.
Pour le moment, l’engagement des gouvernements est très vague : réfléchir à des aides lors de réunions de concertation entre les ministres (fédéraux et régionaux), le patronat et les syndicats.
Plus concrètement, ces aides pourraient prendre la forme :
- D’aides directes : de l’argent versé par les Régions à certains secteurs dont l’activité est menacée, à cause des factures d’énergie (par exemple des entreprises forcées d’utiliser des équipement énergivores…)
- D’aides indirectes décidées par le fédéral : des reports de cotisation pour les indépendants les plus touchés, la possibilité de mettre son personnel en chômage temporaire si on est forcé de mettre son activité sur pause, …
Pour financer ces mesures, la piste privilégiée est de taxer les bénéfices exceptionnels des producteurs d’énergie (nucléaire, gaz, renouvelable,…). Argent qui alimenterait un fond de solidarité, notamment au bénéfice des indépendants et des petites entreprises.
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