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Coronavirus en Belgique et examens de fin d'année: "Nous avons travaillé sur deux scénarios"

 
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Caroline Désir, ministre de l'Education en Fédération Wallonie-Bruxelles, était l'invitée de la Matinale Bel RTL. Elle a répondu aux questions de Fabrice Grosfilley ainsi qu'aux interrogations que vous nous avez fait parvenir via le bouton orange Alertez-nous.

Pour l'instant, l'année se termine au 30 juin pour tous les élèves du pays. Nous attendons la décision du Conseil national de sécurité qui se réunit mercredi prochain. C'est en fonction de qui y sera décidé qu'il y aura ou non des examens de fin d'année, confirme Caroline Désir, ministre de l'Education en Fédération Wallonie-Bruxelles.

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"Nous avons travaillé sur deux scénarios"

"Nous avons travaillé sur deux scénarios ne sachant pas si le confinement sera prolongé ou non. Nous attendons la décision du Conseil national de sécurité à ce sujet. Si nous reprenons le chemin de l'école lundi après les vacances de Pâques, c'est-à-dire le 20 avril, l'année se poursuivra normalement et si le confinement est prolongé au-delà de cette date, nous devons réorganiser complètement le calendrier scolaire avec une annulation de toutes les épreuves certificatives, CEB, CE1D, CESS, et dans ce cas-là, nous demanderons aux écoles de ne pas organiser de session d'examen". La réponse tombera donc pour les élèves mercredi prochain.

Les élèves recevront-ils leur diplôme malgré tout?

Delphine, via le bouton orange Alertez-nous, s'interroge: "Si les examens (ici, le CEB) sont annulés, est-ce que les élèves recevront quand même leur diplôme?". Voici la réponse de la ministre: "Bien sûr, les élèves recevront leur diplôme, ce sera le conseil de classe qui sera chargé de délibérer sur la réussite des élèves. Les enseignants connaissent très bien leurs élèves et seront capables de les évaluer sur le travail qui a été fourni toute l'année jusqu'au moment du confinement mais aussi au-delà, puisque nous espérons quand même encore pouvoir reprendre les cours et aller jusqu'au bout des apprentissages jusqu'au 26 juin. C'est bien sûr l'ensemble du travail de l'année que les élèves seront évalués".

Certains élèves pénalisés?

Cela pourrait être inconfortable pour les élèves qui ont eu un début d'année médiocre et qui comptaient éventuellement se rattraper sur la fin… "Il y a beaucoup d'élèves qui m'écrivent dans ce sens-là et qui sont inquiets, donc je voudrais surtout les rassurer, imaginons que nous puissions revenir à l'école le 3 mai, ça nous laisserait encore quasiment deux mois de travail ordinaire et régulier qui pourrait être évalué par les enseignants sous forme d'interrogations. Ça laissera aussi une chance aux élèves d'encore montrer qu'ils en veulent pour cette année et rattraper des petits échecs".

Laisser passer tout le monde?

Stéphane, lui, demande si on ne laisserait pas tous les élèves passer leur année, pour leur bien-être psychologique ? "Je crois qu'en tout cas, les élèves ne doivent pas être pénalisés par cette situation qu'ils n'ont pas choisie, donc on demandera quand même aux conseils de classe de tenir compte de cette situation complètement exceptionnelle. Mais décider qu'on laisse passer tout le monde, c'est peut-être aller trop loin. Faisons confiance aux enseignants, ils sont en mesure d'évaluer si un élève a acquis les connaissances ou pas pour passer dans l'année supérieure".

Revoir l'interview dans son intégralité:


 

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