(Belga) La CSC-services publics, le SLFP et la CGSP-AMiO ont indiqué mercredi qu'il était pour eux exclu d'envisager un transfert vers la police comme piste pour le corps de sécurité du Palais de justice de Bruxelles. Les syndicats demandent "d'urgence une rencontre au ministre de la Justice afin de lever toute ambiguïté quant à l'avenir du corps de sécurité".
La problématique était à l'ordre du jour d'une réunion au cabinet de la Justice, mardi. Selon les syndicats, le représentant du cabinet Geens y a déclaré qu'une des pistes envisagées est le transfert du corps de sécurité vers la police, alors que "le ministre lui-même avait déclaré" lors de la précédente réunion que cette piste ne faisait justement pas partie des options étudiées. Récemment, le corps de sécurité du Palais de justice a été plusieurs fois au centre de tensions. Avec les mesures de sécurité renforcées autour du Palais de justice, le personnel s'est à plusieures reprises retrouvé à court face aux tâches à gérer, soit les contrôles à l'entrée des bâtiments judiciaires (Palais de justice et Portalis), l'acheminement des détenus vers les salles d'audience et la sécurité dans ces mêmes salles. De multiples reports d'audiences, une fermeture du Palais au public et finalement l'appel à un service privé de sécurité pour gérer les contrôles à l'entrée du Palais de justice s'en sont suivis. Les syndicats répètent mercredi qu'ils estiment que cette utilisation d'agents privés doit "être pour une durée très limitée et non renouvelable", insistant sur le coût de cette opération: "32.000 € pour 5 semaines avec 4 personnes". Ils martèlent également que le personnel du corps de sécurité est insuffisant. Fin mai, il a été annoncé qu'une vingtaine de nouveaux agents seraient bientôt engagés pour le renforcer, ce qui "n'est pas assez mais mieux que rien", avait alors réagi un représentant syndical. (Belga)
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