L'ex-informateur Georges-Louis Bouchez se montrait vendredi soir intarissable sur Twitter aussitôt déchargé, avec le président du CD&V Joachim Coens, de sa mission par le Roi Philippe.
Piqué au vif par certains journalistes qui soulignaient sa sortie de charge avant terme, il répliquait en énonçant notamment: "quand il y a un chemin, inutile d'attendre avant de l'emprunter..."
M. Bouchez s'amusait également d'un tweet demandant qui du chef de l'État ou du président du MR serait le plus rapide pour annoncer la suite des opérations. Entre-temps, certains médias indiquaient, bonne source à l'appui, que le ministre Koen Geens serait désigné préformateur. Le communiqué du Palais s'est finalement contenté d'indiquer que M. Geens prendrait "les initiatives nécessaires permettant la mise en place d'un gouvernement de plein exercice". Pas de titre, donc. Après le communiqué du Palais, les tweets de Georges-Louis Bouchez continuaient de pleuvoir.
Le président du MR voyait dans la mission donnée à Koen Geens non celle d'un informateur mais d'un "préformateur sans le dire...", le bouillant chef de file libéral estimant que "le CD&V doit régler son dilemme".
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