Selon la ministre flamande du Climat Melissa Depraetere (Vooruit), l'accord conclu à Bakou dans le cadre de la COP29 signifie que "les pays les plus polluants et actuellement en plein boom, comme la Chine et l'Inde, devront prendre leur part."
Les pays développés se sont engagés samedi soir à lever 300 milliards de dollars d'ici 2035 pour aider les pays en développement à s'adapter aux impacts du changement climatique et à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.
S'il s'agit d'une infime partie des 1.300 milliards d'euros demandés par les pays en développement, la ministre régionale estime que cela signifie que les pays les plus polluants et en plein boom devront prendre leur part. "Et ce n'est que justice. En faisant contribuer davantage de pays maintenant, nous veillons à ce que chacun fasse sa part. Nous répartissons les efforts plus équitablement."
La Flandre continuera aussi à apporter sa contribution, assure Melissa Depraetere, tout comme l'industrie. "Je suis fière du rôle pionnier de nos entreprises belges. L'année dernière, nous avons mobilisé un montant record de capitaux privés pour le financement climatique. Il appartient désormais à d'autres entreprises étrangères de suivre ce bon exemple."
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