L’invité de 7h50 sur Bel RTL ce lundi matin sera Bénédicte Linard, député wallonne écolo, s'est exprimée ce matin sur le lancement de négociation entre Ecolo et le PS, et sur l’application attendue de la société civile.
Au Parlement wallon, il faut 38 sièges pour installer un gouvernement, Ecolo et PS n'en comptabilisent que 35, il leur en manque donc 3. Ne vont-ils pas droit dans le mur au moment du vote définitif au Parlement, leur a demandé Fabrice Grosfilley.
"Le signal de l'électeur a été très clair lors de l'élection du 26 mai, a-t-elle expliqué. D'abord, ils ont décidé de ne pas reconduire le gouvernement MR-cdH, qui n'a récolté que 30% des voix. Mais il y a aussi 2 signaux qui ont été donnés. Le premier, c'était de dire: on fait confiance dans des partis qui ont à l'ordre du jour les questions écologiques et les questions sociales. Et puis l'autre signal qui a été donné, c'est qu'un peu plus d'un demi-million d'électeurs wallon n'ont pas voulu s'exprimer."
En effet, 185.000 personnes ont voté blanc et les autres ne se sont pas rendus aux urnes et se sont abstenus.
"Ces signaux nous ont amenés à dire à Ecolo : on doit trouver une solution créative, innovante, pour ne pas se prendre le mur qui s'offrait jute devant nous."
Mais si cette solution n'est pas soutenue par le vote final au Parlement wallon, au final, ce sera quand même un échec. Non, pour Bénédicte Linard : "Puisque la situation a changé, on ne peut pas préjuger de ce qui va se passer par la suite. Le politique n'a pas le monopole des idées ni des solutions. Ouvrir les négociations à la société civile, c'est une piste innovante qui n'a jamais été mise en place et qui pourrait amener à prendre une échelle pour passer au-dessus de ce mur".
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