Paul Furlan, le Ministre wallon des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l'Energie était l'invité de la rédaction de Bel RTL. Il répondait aux questions de Martin Buxant.
"Hier la N-VA a torpillé la Belgique, a torpillé le Premier ministre et a torpillé notre crédibilité mais au-delà, j'aimerais vous dire aussi que le silence des autres partis de la majorité fédérale est assourdissant", a-t-il dénoncé concernant le nouveau coup de frein du gouvernement flamand dans les négociations intra-belges sur l'effort climatique.
Il craint que la N-VA dissimule le refus de tout accord, mais s'est refusé à refermer la porte des négociations.
Un accord est toutefois toujours possible à ses yeux. "Il est de notre responsabilité d'arriver à un accord, mais il n'est pas responsable d'arriver la nuit de l'ouverture de la COP21, après six ans de négociations, en balayant tout d'un revers de la main".
Il assure que la ministre flamande Joke Schauvliege (CD&V) avait "conclu un accord" le 23 octobre avec les trois autres ministres (Fédéral, Bruxelles et Wallonie) et s'était "engagée à en défendre un autre" ce lundi. Il considère donc qu'il existe "une volonté très claire de torpiller un accord sur le burden sharing".
Le ministre wallon espère que la nouvelle proposition flamande, annoncée lundi soir par le ministre-président flamand Geert Bourgeois, sera crédible. Car "il existe deux manières de dire non: le dire, ou poser dans la négociations des conditions telles qu'il soit impossible d'y arriver".
Paul Furlan dénonce par ailleurs le "silence assourdissant" des partis associés à la N-VA dans les gouvernements flamand et fédéral (CD&V, Open Vld et MR).
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