A 19h45 ce vendredi sur RTL-TVI , Christophe Deborsu reçoit les présidents de partis une dernière fois avant le 26 mai: Elio Di Rupo (PS), Charles Michel (MR), Maxime Prévot (CDH), Jean-Marc Nollet (Ecolo) et Olivier Maingain (Défi).
L'un des enjeux de cet ultime débat, c'est de réussir à convaincre les indécis parce qu'à deux jours des élections près d'un wallon sur 4 ne sait toujours pas pour qui il va voter. Et 1 Bruxellois sur 6, si on en croit notre Grand-Baromètre.
MR face au PS et Ecolo
Dans cette dernière ligne droite, le MR espère éviter que PS et Ecolo ensemble n’atteignent une majorité de sièges en Wallonie. Au fédéral, les réformateurs sont plus sereins : ils estiment qu'on pourra difficilement se passer d'eux dans le futur gouvernement, avec ou sans la N-VA.
Les socialistes espèrent eux garder le leadership, en Wallonie. Mais aussi, c’est moins sûr au vu des sondages, à Bruxelles, face à Ecolo. La première place, c’est symboliquement le droit de négocier les futures majorités, et obtenir les postes de chefs de gouvernement, de ministres-présidents.
Chez Ecolo, après avoir bénéficié des thématiques rêvées, dans cette campagne, les ambitions sont fortes : un retour espéré dans les majorités, à tous les niveaux de pouvoir. Mais il y a 2 inconnues, qui pourraient venir mettre leur grain de sable. Les attaques tous azimuts des concurrents auront-elles influencé l’électeur. Et la moins bonne forme de Groen, qui risque de peser au moment de former un gouvernement fédéral.
Le cdH va-t-il rebondir ?
Le cdH est donné moribond dans les sondages. Mais sa capacité à trouver des convergences, à gauche comme à droite, lui permet d’avoir encore l’ambition de monter dans une ou plusieurs coalitions gouvernementales.
Enfin, pour DéFI, l’objectif reste de se maintenir à Bruxelles, et de réaliser une percée en Wallonie. Même si certaines propositions, comme la taxe au km en heures de pointe, pour les voitures, peut handicaper le parti d'Olivier Maingain au Sud du pays.
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