Pour la première fois, les politiques sont confrontés au quotidien des citoyens. Pour être au plus près des préoccupations des Belges, RTL INFO a proposé à des femmes et des hommes politiques d’aller à la rencontre de citoyens belges. Dans chacun des deux épisodes de Un politique à la maison, deux personnalités politiques de deux partis différents ont découvert chacune le quotidien d’une famille.
Dans l'émission "Un politique à la maison" diffusée ce soir sur RTL, Paul Magnette et Benoit Lutgen ont passé une journée avec une famille. L'occasion d'être confrontés au quotidien des citoyens. L’émission s'est clôturée par un repas animé par Pascal Vrebos avec les deux familles et les deux personnalités politiques. On y apprend notamment que Magnette et Lutgen ont une passion en commun. Les ténors politiques sont aussi revenus sur le divorce fracassant entre le PS et le cdH il y a deux ans. Les humanistes avaient débarqué les socialistes du gouvernement wallon. Le mot "trahison" avait été utilisé par Paul Magnette.
Entre Benoît Lutgen et Paul Magnette, ce n'est pas le grand amour, est-ce que vous savez pourquoi ? C’est la question posée par Pascal Vrebos aux deux familles présentes à table avec les deux hommes politiques.
"Je n’en ai absolument aucune idée", avoue une citoyenne. Le journaliste résume alors sur cet épisode douloureux. "Benoît Lutgen était le président du cdH et à un moment donné il a dit je ne veux plus gouverner avec les socialistes, du coup Paul Magnette a parlé de véritable trahison et il a été avec le MR". "C’est passé inaperçu", ironise Lutgen.
L’une des citoyennes estime que la réaction de Magnette est compréhensible. Le socialiste qui lui a expliqué être passé à autre chose : "Cela reste compliqué sur le plan personnel parce qu’on a besoin de la confiance quand on fait des accords. Mais ce n’est pas pour ça que je vais rester braqué là-dessus toute ma vie. Pour moi c'est bon, c'est un incident du passé, je suis redevenu bourgmestre de Charleroi, j'ai fait autre chose de ma vie et voilà".
Lutgen réagit : "Moi je peux comprendre notamment ce qui a été ressenti par Paul et 2-3 personnes au parti socialiste. Pourquoi ? On prend une décision qui est effectivement une politique majeure mais en même temps on a pu travailler ensemble de nombreuses années".
"En plus il n'y a même plus de gouvernement wallon, donc l'incident est clos", ironise Paul Magnette.
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