Les négociations sont lancées en Flandre. Le formateur Jan Jambon s'entretient depuis 11 heures avec les partis pressentis pour la prochaine coalition, N-VA, CD&V et Open VLD.
Ce qui se passe au nord du pays est-il de nature à influencer la formation des autres gouvernements
en Wallonie et au fédéral par exemple ? A priori non. En Wallonie et pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, celui qui a la main, c'est Elio Di Rupo. Et selon nos informations, il n'entend pas bouger d'une ligne son calendrier. Les rencontres entres les rouges, les écologistes, et les libéraux sont suspendues, jusque jeudi compris. Les rencontres exploratoires devraient reprendre en fin de semaine. Rencontres politiques suspendues depuis une dizaine de jours. Cela ne veut pas dire que tout était à l'arrêt : les techniciens des partis ont continué à emmagasiner les chiffres pour faire un état des lieux budgétaire de la Wallonie. Et de la communauté.
Au fédéral non plus, pour le moment, pas d'impact de ce coup d'accélérateur flamand.
Le MR n'a pas réagi hier. Le PS, par tweet, a indiqué qu'il refuserait de juste faire l'appoint à l'ancienne coalition, celle du gouvernement de Charles Michel. S'il n'y a pas un changement vers une politique plus sociale, plus juste. Il n'a donc pas écarté de monter dans un gouvernement fédéral. Pas plus de que les socialistes flamands n'ont annoncé quoi que ce soit hier. Les différentes coalitions envisagées jusqu'ici restent donc, à ce stade, toujours possible. Même si politiquement, tout éloigne toujours la N-VA des socialistes.
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