(Belga) Le vice-président du MR, Jean-Luc Crucke, n'a pas exclu dimanche que les partis politiques s'engagent dans des pourparlers communautaires, pour autant que ceux-ci ne portent pas sur le confédéralisme ni la scission du pays, a-t-il affirmé sur le plateau de l'émission "De Zevende Dag" (VRT).
Le ministre wallon reconnaît que le fonctionnement institutionnel du pays est grippé. Faut-il dès lors envisager une nouvelle réforme de l'État ? "Les portes doivent toujours rester ouvertes pour trouver la meilleure solution possible pour la Belgique", a commenté M. Crucke. "C'est déjà quelque chose" de voir les deux plus grandes formations politiques de chaque Communauté, le PS et la N-VA, se parler. "Mais ils doivent aussi accepter la nécessité de trouver des solutions allant dans l'intérêt général, et pas seulement de leur propre parti", a ajouté le réformateur. Quoi qu'il en soit, des pourparlers communautaires ne constituent pas une priorité à ses yeux. "Nous devons avant tout avoir un gouvernement pour gérer le budget et les problèmes sociaux". Jean-Luc Crucke a assuré que le MR "ferait tout" pour que l'Open Vld ne soit pas écarté de la table. L'hypothèse a été évoquée cette dernière semaine dans les rangs socialistes, alors que seuls trois des quatre partis flamands toujours associés à la mission royale d'information (N-VA, Open Vld, CD&V et sp.a) sont mathématiquement nécessaires à une majorité. Le ministre wallon a par ailleurs soutenu l'idée de voir sa collègue fédérale Sophie Wilmès accéder au 16 rue de la Loi lorsque Charles Michel devra prendre la tête du Conseil européen. "Ce serait bien qu'une femme devienne Première ministre, même si ce ne devait être qu'à intérim". (Belga)
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