De nouvelles élections devront être organisées si, à la mi-septembre, il n'y a pas de nouveau gouvernement fédéral, estime le président du sp.a, Conner Rousseau, interrogé dans "De Krant van West-Vlaanderen".
Au mois de mars, le gouvernement de Sophie Wilmès a reçu la confiance de la Chambre pour faire face au coronavirus. La Première ministre s'était alors engagée à redemander la confiance au parlement six mois plus tard, soit à la mi-septembre. Il est vraisemblable qu'elle ne la recevra plus.
Le président des socialistes flamands ne veut pas dès lors entamer une nouvelle période d'affaires courantes. "S'il n'y a pas de nouveau gouvernement, alors il faut de nouvelles élections. Je ne veux pas une nouvelle phase d'affaires courantes. Il reviendra aux gens de sanctionner les partis qui ne veulent pas prendre leurs responsabilités", a-t-il déclaré.
Un gouvernement en affaires courantes: "c'est dangereux pour la démocratie"
La notion d'affaires courantes telle qu'elle existe aujourd'hui devrait d'ailleurs être supprimée, selon lui. "Je donnerais trois mois aux politiques pour former un gouvernement, après, c'est fini. Pourquoi je dis ça? Les dix dernières années, ce pays a connu 4 ans d'affaires courantes. Ce devait être l'exception, c'est devenu normal. C'est parce que les ministres se complaisent là-dedans. Ils conservent trop de pouvoir, ils peuvent même faire des nominations importantes et gagnent toujours la même chose. Pourquoi formeraient-ils alors un gouvernement? C'est dangereux pour la démocratie. Par conséquent: supprimez ça", a-t-il souligné.
L'absence d'un gouvernement au bout de trois mois mènerait à un "shutdown". "L'image effrayante d'un shutdown procurera un sentiment d'urgence, cela obligera les politiques à conclure un accord", a assuré M. Rousseau.
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