François De Smet, le président de Défi, était l’invité de la matinale de Bel RTL. Interrogé par Fabrice Grosfilley, il s’est dit effaré par la manière dont le secteur de la culture est traité dans la gestion de la crise.
François De Smet pointe surtout la situation de ces derniers mois. Les secteurs de la culture, des arts de la scène, de l'événementiel, ont travaillé sur des protocoles pour remettre leurs activités en marche, "avec calme et zénitude", estime le président de Défi. "Ces protocoles tiennent compte de l’existence de la maladie, de l’avancée de la vaccination,...".
François De Smet s’interroge aussi sur l’absence, jusqu'à présent, de phases tests en Belgique : "On leur promet depuis des mois. Dans la décision du dernier Codeco, on nous promettait des événements-tests à partir du 26 avril, c’est dans 5 jours. Personne ne voit rien venir".
Le président de Défi plaide pour l’ouverture dès aujourd’hui de salles de cinéma et de spectacles, "en tout cas celles qui ont des systèmes de ventilation performants". "Ce n’est pas juste pour sauver les secteurs, c’est pour donner une bulle d’air pour la santé mentale de la population", précise François De Smet.
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