Notre sondage politique RTL INFO - Le Soir, réalisé par Ipsos au début du mois de mai, indique qu'une majorité de Belges, craint une crise politique après les élections du 26 mai, au niveau fédéral. Cependant, quand on demande aux personnes interrogées d’estimer combien il faudra de temps pour former le futur gouvernement fédéral, après les élections, la réponse la plus fréquente, c’est entre 1 et 3 mois. Et au total 2/3 des Belges évoquent de 1 à 6 mois. Ce qui est assez optimiste par rapport aux scénarios que l’on a connu lors des trois derniers scrutins: 2007 : 10 mois, 2010 : 18 mois, 2014 : 5 mois. Seul 1 Belge sur 10 accepterait que cela dure plus longtemps.
Les Belges, toutes régions confondues, rejettent l’idée d’une "suédoise bis" (même coalition gouvernementale que celle du gouvernement sortant). Sept Belges sur 10 veulent absolument une autre coalition.
Au petit jeu de qui peut faire partie du prochain gouvernement selon vous, Ecolo est le plus souvent cité côté francophone, le MR n’arrive que 6ème. Le CD&V est le plus souvent cité en Flandre, devant Open VLD et N-VA. Parmi ceux dont vous ne voulez absolument pas : le Vlaams Belang est le plus souvent cité, dans les trois régions du pays.
Une majorité de Wallons rejette également l’idée de n’être représentée que par un seul parti au gouvernement fédéral, comme le MR l’a fait ces 5 dernières années. Les Flamands et les bruxellois sont plus partagés, sur la question. Les 2/3 des sondés, en revanche, toutes régions confondues rejettent la possibilité qu’un seul parti néerlandophone ne monte au gouvernement.
Concernant les différents postes à pouvoir, après les élections, la possibilité de voir un Premier Ministre N-VA (Jan Jambon) divise totalement les Flamands : la moitié accepterait cette idée, une autre moitié la refuse. Côté francophone, la N-VA au 16 Rue de la Loi est largement inacceptable (70% des Wallons et des Bruxelles rejettent l’idée).
Sondage mené en ligne auprès de 2522 répondants, dans un échantillon représentatif entre le 6 au 14 mai 2019. Marge d’erreur de 3,1% en Wallonie et en Flandre et 4,3% à Bruxelles.
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