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Il y a un an, on votait: risque-t-on de devoir retourner aux urnes prochainement?

Il y a un an, on votait: risque-t-on de devoir retourner aux urnes prochainement?
©BELGA
 
 

Nous sommes le 26 mai et cela fait tout juste un an que nous avons voté. La crise du Covid 19 a précipité les choses puisque depuis le 15 mars, nous avons un gouvernement de crise, dirigé par Sophie Wilmès. Il s'agit d'un vrai gouvernement, de plein exercice et soutenu par 10 partis, mais dont le champ d'action est limitée à la gestion de cette crise sanitaire.

Depuis 10 jours, les présidents des socialistes francophones et flamands ont pris l'initiative de relancer les discussions, et les tensions resurgissent sur la méthode, la couleur de la coalition, et la nécessité ou non de ficeler un plan de relance en parallèle.

Le risque d’un retour aux élections, à l’automne par exemple, n’est pas écarté, parce que les difficultés d'avant le coronavirus sont toujours là, et d'autres problèmes sont venus s'y greffer.

La répartition des sièges pas changé, il faut toujours arriver à faire entendre 6 à 8 partis, pour trouver une majorité. Il faut toujours arriver à concilier la même équation à deux inconnues : le PS et la NVA qui peinent à s'entendre, et le CD&V qui ne veut de gouvernement sans les nationalistes flamands. Des inimitiés sont même apparues entre présidents du PS et du MR, ou entre le MR et Ecolo.

Le déficit budgétaire était inquiétant et il freinait déjà les ardeurs, avant la pandémie. Aujourd'hui, après des multiples plans d'aides, le budget de l'Etat, c'est un gouffre, un abysse. Se profile la pire crise économique depuis un siècle, selon Bart de Wever. Un crise qui va forcer les prochains ministres à des réformes très impopulaires.

Plusieurs partis estiment (officiellement ou parfois en coulisse) que la crise a tellement rebattu les cartes, les choix de société renouvelés, qu’il faut une élection pour avoir une nouvelle légitimité.

Bref, en cette date anniversaire, un an après les élections, si vous voyez des politiques esquisser un sourire, pour souffler cette bougie, c'est peut-être un masque.  


 

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