Le Mouvement Réformateur est une fédération, il regroupe plusieurs formations. Il y a le PRL, parti libéral ; le MCC de Gérard Deprez, et désormais le RLP.
Le Rassemblement des Libéraux Progressistes, voilà son nom. Un "parti" qui se veut "libéral social".
Une sorte d'éperon sur le flanc gauche du futur cheval qui va diriger le MR, donc Georges-Louis Bouchez ou Denis Ducarme. Deux personnalités jugées plus droitières, notamment sur les questions de sécurité ou d'immigration.
En fait, ce rassemblement des Libéraux modérés est né d'un constat : les valeurs du libéralisme social, l'aile plus centriste du MR, ont parfois été mises à mal par le dernier gouvernement, dont le MR faisait partie. Même si c'était sous l'impulsion de la N-VA. Ce qui a provoqué un départ de militants MR vers des partis comme Ecolo.
L'ambition de ces Libéraux humanistes et progressistes, c'est donc d'aller rechercher ces électeurs déçus, et les ramener à nouveau dans le giron du MR, alors que les réformateurs ont reculé lors des dernières élections.
Des militants et mandataires locaux
Ce nouveau mouvement est fondé par plusieurs militants et mandataires communaux. Le Schaerbeekois Georges Verzin, le Montois Lionel Bonjean. Ou sa figure la plus connue, Christine Defraigne, l'ancienne présidente du Sénat.
On rappelle que le MR est une fédération. Il regroupe plusieurs formations: le PRL, parti libéral. Le MCC de Gérard Deprez. Et jusqu'il y a quelques années encore, le FDF.
Le Rassemblement des Libéraux Progressistes, ce sera donc une sorte de parti dans le parti, une aile plus centriste au MR.
Pas de conflit : les deux prétendants au titre de président du MR, Bouchez et Ducarme, ont été consultés avant la création du mouvement.
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