Les inondations de la mi-juillet sont incontestablement la conséquence du réchauffement climatique, a indiqué la coprésidente du parti Ecolo au micro de Fabrice Grosfilley ce jeudi matin. La commission d’enquête parlementaire permettra de faire toute la lumière sur ce qu’il s’est passé lors de ces dramatiques événements. Mais pour Rajae Maouane, ce n’est pas suffisant. Son parti réclame aussi une commission d’enquête au niveau fédéral.
"L’heure est grave", a annoncé d’emblée l’invité de 7h50 ce jeudi matin au micro de Fabrice Grosfilley. Pour la coprésidente du parti Ecolo, Rajae Maouane, les inondations de la mi-juillet sont incontestablement la conséquence du réchauffement climatique. Et ces événements seront amenés à se répéter si l’on ne fait rien. "Le rapport du GIEC était plutôt éloquent en la matière, dit-elle. Mais il y a de l’espoir. Nous avons tous les outils en main pour parvenir à limiter ce réchauffement climatique."
Parlant de la commission d’enquête parlementaire sur les inondations, la coprésidente d’Ecolo espère que toute la lumière sera faite sur ce qu’il s’est passé lors de ces terribles événements. "On va devoir faire toute la transparence sur ce qu’il s’est passé. Aucun tabou, toute la transparence sur la question, insiste Rajae Maouane. C’est un devoir moral envers les victimes, envers les générations futures."
Si un éclairage sera fait au niveau de la Wallonie, il faut aussi qu’il soit fait du côté du gouvernement Fédéral. "On ne doit pas oublier qu’au niveau fédéral, des décisions ont été prises. Au niveau de la protection civile, on a réduit les moyens", rappelle-t-elle avant de poursuivre : "Nous plaidons pour une commission d’enquête au niveau fédéral. Il n’y a pas de raison qu’on ne fasse pas la lumière sur ce qu’il s’est passé au niveau fédéral également."
Vers la prolongation de deux réacteurs ?
La sortie du nucléaire continue de faire débat chez nous. On évoque la possibilité de prolonger deux centrales, dont on sait qu’en matière de CO2 elles ne polluent pas. Alors qu’on pensait les écologistes totalement opposés à cette prolongation, les propos tenus par la coprésidente d’Ecolo laisse à présent planer le doute.
L’accord fédéral sur la sortie du nucléaire parle d’une clause de rendez-vous à l’automne. A ce moment-là, il faudra voir s’il est possible de sortir du nucléaire et à quel prix. "L’accord sera respecté, tous les partis veulent le respecter. On parle ici de la prolongation de deux réacteurs. Les écologistes vont respecter l’accord de gouvernement, si la clause de rendez-vous est prise. On voit que la ministre Van der Straeten a tous les éléments en main pour justement sortir du nucléaire. Si toutes les conditions sont remplies, on en sortira. Mais on ne veut pas faire de cette question une question dogmatique. Il y a des éléments très clairs, très précis, très objectifs et on respectera l’accord du gouvernement."
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