(Belga) La fédération étudiante Unécof a dénoncé jeudi la volonté des syndicats du rail de mener cinq jours de grève début janvier, en pleine session d'examens.
"Il ne sera matériellement pas possible pour les 86.000 étudiants navetteurs de trouver une alternative pendant cinq jours en pleine session d'examens.", a dénoncé jeudi l'organisation étudiante qui appelle en conséquence les syndicats "à la raison". "L'expérience nous prouve que de très nombreux établissements refusent de justifier une absence à un examen pour des motifs de grève, considérant que les étudiants doivent trouver des alternatives pour se rendre aux examens, et ce, même si celle-ci dure cinq jours. Les étudiants exclusivement dépendants de la SNCB et n'ayant pas d'autre moyen de transport à disposition risquent donc une cote d'exclusion (un zéro) suite à cette grève", redoute-t-elle. "Une fois de plus, les syndicats représentatifs du personnel du rail se retrouvent déconnectés du sens de service public, indispensable à une tranche de la population laissée sans alternative. Les syndicats du rail relancent de telle manière le débat sur le service minimum", ajoute l'Unécof. Celle-ci rappelle dans la foulée la ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant, à "ses responsabilités" et lui suggère de réunir les syndicats et les directions des différences composantes de la SNCB "afin de ne pas risquer des situations d'échecs injustifiés aux étudiants". (Belga)
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